KOBUDO d'OKINAWA
Dans les îles méridionales de l'archipel du Japon et notamment à Okinawa, plusieurs édits qui ont émané soit de la tutelle japonaise des Satsuma, soit directement du gouvernement de Shuri, ont interdit la possession et l'usage des armes tranchantes à la population. Ces édits à valeur commerciale, puisqu'ils ramenaient le royaume de Ryūkyū dans le giron isolationniste du Japon impérial, ont souvent été interprétés à tort comme un moyen d'éviter les rébellions.
Ce sont ces interdictions qui ont favorisé le développement poussé des techniques de combat à mains nues, le Tō-de devenu plus tard karaté, ainsi que l'utilisation, en tant qu'armes, des ustensiles de la vie quotidienne, les kobudō. De plus, le caractère subversif de la pratique l'a longtemps confiné au secret, ce qui, ajouté à la géographie parcellaire des îles et à la lenteur des voies de communication, explique qu'il n'existe pas un kobudō mais des kobudō, donc plusieurs façons de faire par arme, par île, par village, par expert.
Cette fois-ci, la pratique n'est plus asservie à l'appartenance à une classe, mais au jeu complexe des relations humaines.
Les armes les plus courantes du kobudō d'Okinawa sont :
Les armes secondaires parce que moins courantes, généralement pratiquées par les élèves les plus avancés, comprennent par exemple :
Le Kobudo d'Okinawa, au CAK
Proposé par Thomas ÉCHAPPÉ, 4ème dan, une fois par mois le 3ème mardi du mois.
Jean-Louis MOREL, 8ème dan de Karatedo et de Kobudo, intervient une à deux fois par an un samedi après-midi pour le kobudo.
Vous pouvez, apparenant à un autre club de karaté vous inscrire au seul kobudo (conditions d'inscriptions), vous mentionnerez votre numéro de licence FFKDA lors du remplissage du formulaire unique d'inscription.
Venez, pratiquer à l'occasion d'un cours d'essai gratuit.